L’éthique du sapeur-pompier de Paris. 

« Je ne veux connaître ni ta philosophie,  ni ta religion, ni ta tendance politique,

Peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger.

Si je me permets de te demander quelle est ta peine,  ce n’est pas par indiscrétion mais bien pour mieux t’aider.

Quand tu m’appelles, j’accours,  mais assure-toi de m’avoir alerté  par les voies les plus rapides et les plus sûres.

Les minutes d’attente te paraîtront longues,  très longues, dans ta détresse  pardonne mon apparente lenteur[1]. »

Les nombreuses collaborations entretenues tant en qualité de chef de service mais aussi de formateur à l’Ecole du Feu, permettent une participation active aux échanges de la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) durant les journées « innovations ». Cette inscription à l’entrée du poste de garde de la caserne principale de Paris reflète l’image de l’investissement de cette profession.

Rédigé par le général Casso qui commanda la Brigade des Sapeurs-pompiers de 1963 à 1970, cette maxime semble être la plus connue de tous au sein de l’institution. Elle va au-delà du précepte, de la prescription ou du simple règlement. Elle est devenue un symbole pour tous les sapeurs-pompiers de Paris, une raison à leur engagement.

Affiché dans mon bureau, à la vue de tous les pompiers, ce texte représente la philosophie qui devrait être appliquée au sein de la zone.

[1] Le général CASSO (1963-1970) – Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris.